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J'accuse ceux-là Qui nous conduisent en état d'ivresse Qui roulent à tombeau ouvert Sans savoir s'arrêter Non assistance à planète en danger
J'accuse ce délit De fuite devant l'humanité Ce constat à l'amiable Ce procès d'intention Je le signe de mon propre nom
Je vous condamne et que Dieu ait votre âme Les jurés sont des enfants Qui n'osent jamais juger les grands Moi Je vous condamne pour votre incompétence infâme Les jurés ont des regards Qui ont besoin encore de vous croire
J'accuse ceux-là Qui se conduisent en état d'ivresse Qui ne regardent jamais derrière Tous ces peuples couchés à terre Non assistance à planète en détresse
J'accuse aussi Ces signes extérieurs de richesse Ce droit du plus fort De n'avoir jamais tord Je le signe de ma propre faiblesse Je vous condamne et que Dieu ait votre âme Les jurés sont des millions Qui n'ont pas leur mot à dire au fond Je vous condamne pour votre inconscience infâme Les jurés seront des milliards A vous condamner et s'il n'est pas trop tard
J'accuse la fatigue Que je lis dans tous vos regards Cette folie dans vos phares Qui n'éclairent que vos noms Non assistance à planète en perdition
Je m'accuse moi-même De n'avoir jamais pris ce volant De vous avoir laissé faire Pour écrire quelques poèmes Je le signe de mes propres descendants
Je vous condamne et que Dieu vous damne Les jurés ne savent pas croire Que vos âmes soient si noires Je vous condamne pour tout ce qui se trame Les jurés seront déjà morts Alors que vous vivrez encore
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